Besoin en eau des cultures
"Quand il s'agit de gérer l’irrigation de mes cultures, je choisis la précision de la mesure plutôt que l'estimation par calculs."
→ Pourquoi?
Parce que la méthode classique du bilan hydrique basée sur l'évapotranspiration réelle (ETr) repose sur des estimations :
L'ETo (évapotranspiration de référence) est calculée avec les paramètres de température, humidité de l'air, radiation solaire et vitesse du vent selon la formule empirique de Penman-Montheit:
Cette valeur est multipliée par le coefficient cultural (Kc) de la culture à un moment donné et ceci afin d'estimer l'ETr (évapotranspiration réelle), consommation en eau de la culture.
Les caractéristiques des sols proviennent d'études scientifiques qui fournissent les paramètres de texture, RFU et autres dans la littérature.
Tout est calculé selon une théorie certes bien éprouvée. Mais dans la réalité des parcelles agricoles, ces calculs théoriques n’intègrent pas toujours toutes les nuances concernant le sol et les cultures.
Au lieu de cela, je préfère mesurer directement ce qui se passe dans le sol, là où les racines des plantes puisent l'eau en fonction de leurs besoins:
👉 La mesure de la teneur en eau du sol, niveau par niveau, me révèle une réalité bien plus complexe que ne le laissent penser les équations du bilan.
👉Le profil du sol peut varier en texture, en compaction, et par conséquent en capacité de rétention d'eau, rendant chaque tranche de sol explorée par les racines unique.
👉Je peux visualiser l'activité des racines au fur et à mesure de leur croissance, en suivant leur exploration du sol sous les cultures.
👉Je peux déduire l’arrivée à la zone de stress hydrique dès que les plantes commencent à absorber de moins en moins d’eau
👉Je vois aussi clairement si les quantités d’eau apportées sont trop importantes par rapport à la capacité de rétention de la parcelle
👉En outre les mesures me révèlent la dynamique de l’eau une fois arrivée au sol : pénétration, lessivage,…
Cette approche me permet d'ajuster mes décisions, non pas sur des estimations calculées, mais sur des données bien concrètes. La méthode me permet de comprendre, en temps réel, comment les racines exploitent l'eau disponible à différentes profondeurs.
Certes l’ETr permet de calculer le besoin en eau des cultures mais la méthode doit inévitablement occulter un certain nombre de détails et peut dériver en dehors de la réalité du terrain au cas où une des hypothèses du bilan hydrique est erronée. De plus, elle est très fastidieuse ☹
En mesurant avec des sondes connectées dans le profil racinaire, je peux optimiser la gestion de l'eau, en tenant compte des spécificités de chaque parcelle. Le résultat des mesures synthétise tous les paramètres évoqués dans l’approche théorique et conduit directement à la prise de décision.
Il convient bien entendu de choisir un endroit représentatif de la parcelle pour interpréter correctement les résultats conduisant à la gestion de l’irrigation.
👉👉👉 Cette façon de faire me permet de prendre des décisions éclairées, basées sur la réalité du terrain, pour optimiser la croissance et la santé de mes cultures; il s'agit d'agriculture de précision à la portée de tout agriculteur.
👍 Qui plus est, je participe à une utilisation plus durable des ressources. 👍
Seriez-vous prêt à adopter cette méthode ? Nous vous aidons dans vos choix techniques